Suite et certainement pas fin de l’affaire Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de la gendarmerie nationale, dont la collaboration avec le groupe IAM a été interrompue, hier jeudi. Réagissant, en effet, au tollé suscité par cette information, le ministère de l’Enseignement supérieur a d’emblée précisé que “les Établissements Privés d’Enseignement supérieur (EPES) sont délégataires d’une mission de service public d’enseignement. A ce titre, ils disposent d’un agrément de l’État”. Aussi, a-t-il précisé, “l’enseignement reste une vocation et non un refuge”.
Dans un communiqué signé du Directeur général de l’enseignement supérieur, les services de Cheikh Oumar Hann disent être entrés en contact avec la Direction générale de l’établissement. Mais, cette dernière ” avoue n’avoir pas été mise au courant, et après vérification, a mis fin au contrat”.
Le ministère de l’Enseignement supérieur affirme, dans la foulée, qu’en ce qui concerne le personnel enseignant de tous les établissements publics comme privés, “veiller à leur profil, à leur probité et au strict respect des institutions de la République”.
D’ailleurs, il est rappelé dans ce document que “le gouvernement du Sénégal s’est volontairement doté d’un système d’enseignement supérieur de qualité, basé sur les exigences de performance applicables au public et au privé”.
S’agissant du privé, le ministère indique que les cahiers de charge relatifs à leurs activités accordent une importance particulière aux infrastructures et surtout aux profils de leur personnel enseignant.
Il rappelle enfin que “le Sénégal dispose de plus de deux mille (2000) docteurs, disponibles sur le marché du travail, parfaitement bien formés pour assurer tous types de cours magistraux et d’encadrement”.