Un nouveau rebondissement est noté dans l’affaire relative au meurtre de l’étudiante Seynabou Kâ Diallo, dont le corps sans vie a été retrouvé à Ndiawdoun, village situé à quelques encablures de Sanar, dans la région de Saint-Louis.
L’arrestation du petit ami de la victime, P. Y. Seck, auteur présumé du meurtre, a permis d’en savoir un peu plus sur les circonstances de la mort de l’étudiante de l’UGB. Le suspect, lui aussi étudiant à l’UGB, a avoué le crime. Il a expliqué le mobile du meurtre aux gendarmes.
Le drame s’est passé dans la chambre du petit ami de la victime au sein du campus de l’université. Une dispute s’est immiscée entre les deux amis. L’objet de la discorde est, selon « L’Observateur », une grossesse non désirée. La victime, enceinte de quatre mois, voulait, d’après P. Y. Seck, faire une interruption volontaire de grossesse.
La dispute a viré en tragédie puisque P. Y. Seck a étranglé Seynabou Ka Diallo avant de lui donner un coup fatal. En revanche, reprenant les aveux du suspect, L’Obs a raconté les conditions du transport du corps de la victime de l’UGB à Ndiawdoun. P. Y. Seck a confié aux enquêteurs avoir mis la dépouille dans une grosse valise et pris une moto pour la jeter loin des lieux du crime. Sur le trajet la valise tombe.
Conscient que la moto ne pouvait pas supporter la charge, il sollicite les services d’un conducteur de véhicule particulier. Ce dernier accepte. Toutefois le journal informe que le conducteur du véhicule particulier a été arrêté et son audition est imminente.
Originaire de Bambey, Seynabou Ka Diallo était étudiante de la 31e promotion de l’UFR S2ATA de l’Université Gaston Berger (UGB). Disparue depuis mercredi dernier, elle a été retrouvée morte au village de Ndiawdoun, à cinq kilomètres de son université.