Si les autorités ukrainiennes ont communiqué à ce sujet, l’opacité est de mise côté russe, au lendemain du lancement de l’offensive en Ukraine.
Au lendemain du début de l’offensive russe en Ukraine, l’heure est aux premiers bilans. Alors que des combats sont toujours en cours aux alentours des principales villes du pays dont la capitale Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé ce vendredi la mort d’au moins 137 de ses concitoyens.
“137 héros, nos citoyens”, ont perdu la vie, a-t-il indiqué dans une adresse vidéo mise en ligne sur le site de la présidence, ajoutant que 316 autres personnes avaient été blessées côté ukrainien lors des combats.
Lors de cette prise de parole, le chef d’État au pouvoir depuis mai 2019 a tenu à rendre hommage à plusieurs de ses soldats qui se sont battus jusqu’aux derniers instants.
“Sur notre île de Zmeiny (située dans la mer Noire, ndlr), tous nos gardes-frontières sont morts en héros, en se défendant jusqu’au bout. Mais ils ne se sont pas rendus”, a-t-il salué.
Opacité côté russe
Pour l’heure, il est encore difficile d’obtenir un bilan des pertes humaines côté russe. Invité jeudi matin sur BFMTV, l’ambassadeur ukrainien à Paris, Vadym Omelchenko, avait assuré que “les agresseurs russes subissent des pertes.”
Une information confirmée par l’armée ukrainienne qui a de son côté affirmé avoir abattu cinq avions et un hélicoptère de l’armée russe et avoir tué une cinquantaine “d’occupants russes” dans l’est du pays. Ce terme peut à la fois désigner des soldats de Moscou ainsi que des séparatistes pro-Russes, encore nombreux dans les régions de l’Est du pays.
Côté russe, l’opacité est de mise et il semble probable que Moscou ne souhaite pas communiquer sur ses propres pertes. Comme l’ont rapporté plusieurs médias anglophones ces dernières heures, dont The Telegraph, l’armée russe aurait déployé plusieurs crématoriums mobiles afin de faire “disparaître” rapidement les corps des soldats morts.
“Si j’étais un soldat et que je savais que mes généraux avaient si peu confiance en moi qu’ils me suivent sur le champ de bataille avec un crématorium mobile je serais profondément inquiet”, souligne auprès du journal Ben Wallace, secrétaire britannique à la Défense.
Avec BFMTV