Le président de la République, Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre du projet de construction du futur port de Ndayane. Si certains pensent que tout se passe bien dans la réalisation de cette infrastructure et ce, du point de vue financier, d’autres par contre demander à l’État de contrôler le projet avant exécution.
Dans un communiqué qui nous est parvenu, L’UNION NATIONALE DES INDEPENDANTS DU SENEGAL (UNIS) « suggérés au président de la République de soumettre le projet du port de Ndayane au contrôle préalable de l’IGE, et même d’envisager qu’elle soit systématiquement saisir sur tous les projets de 500 milliards et plus. » et ce, avant signature bien sûr.
Autrement dit, l’union pense qu’une pareille suggestion peut permettre au président Macky de ne pas dire les mêmes erreurs de l’ex président du Sénégal, Abdoulaye Wade, avec le projet précédent Dubai Port World.
« Malgré les annonces publiques, peu ou personne ne sait comment le montage du projet de Ndayane est fait. Les chiffres cités de 250 000 emplois sont déjà des indicateurs du grand bluff en cours. Ce qui n’est pas du bluff, c’est que l’Etat du Sénégal a bel et bien donné plus d’un millier d’hectares et annoncé être un partenaire mineur. », a déclaré le président Amadou Gueye président de l’UNIS.
Il va plus loin pour revenir en arrière avec la renégociation des termes de l’autoroute à péage. « Grâce au tapage fait par les activistes, est là pour nous rappeler que l’APIX n’a ni l’expertise ni le courage de s’opposer aux directives du président qui seraient contre les intérêts du pays, lorsque ce dernier est financièrement intéressé. Même les bailleurs de fond que sont la banque mondiale, l’AFD et la BAD associés au financement de l’autoroute à péage, n’ont pas trouvé à redire que le Sénégal reçoive 1000 Francs CFA par an pour la concession domaniale de l’autoroute à péage. C’est dire que le silence est d’or lorsque les cachets volent haut pour tous. Les sénégalais doivent donc ouvrir l’œil et les oreilles lorsque des annonces de grands projets frôlent des centaines de milliards. La même famille libérale est encore au pouvoir.»
Il précise que : « L’IGE, que nul ne peut soupçonner de parti pris et d’incompétence est largement outillée pour examiner ce projet sous tous ses angles, avant d’engager définitivement le Sénégal dans ce grand projet et surtout pour ne pas encore en faire une cavalerie qui arrive toujours en retard après que les crimes soient commis et que ses rapports accablants finissent sous le coude d’un autre président.»
Au président Amadou de dire qu’une institution comme l’IGE est compétente pour contrôler ce projet.
« Si le président et son projet de Ndayane sont propres, ils n’ont rien à craindre du regard de l’IGE sur ce dossier. L’IGE pourrait même penser des recommandations pour mieux encadrer la conception d’autres grands projets similaires. Le Sénégal y gagnera en transparence et expérience. Les bailleurs de fonds applaudiront et les citoyens seront plus confiants. Mais pour ce faire, il faut un homme qui croit à la transparence. Ce n’est pas le fort du président Macky Sall. »