” Mon tribunal, c’est ma conscience ” : Mbougar Sarr répond à ses détracteurs suites aux accusations LGBT+

Le jeune écrivain sénégalais, Mbougar Sarr est toujours constant sur ses sorties. récemment attaqué par certains sur les LGBT+, Il a, à ce propos, soutenu qu’il doit ” accepter de vivre avec, c’est-à-dire ne pas répondre à toutes les polémiques, refuser de comparaître devant tous les tribunaux institués pour clarifier des positions. Mon tribunal, c’est ma conscience. Mes juges, ce sont mes livres. Je voudrais demeurer un écrivain, quelqu’un qui assume ces moments de tension créés par le langage littéraire, lequel est subtil, ambigu, fait de malentendus. Cette ambiguïté, dérangeante pour certains, moi, m’intéresse “.

Il considère que certaines attaques violentes étaient dirigées contre sa famille. ” Elles me touchent, mais ne m’ébranlent pas. J’essaie de comprendre les logiques profondes de ces réactions, même les plus abjectes d’entre elles. Écrire, c’est prendre le risque d’être jugé et incompris. Je ne suis pas le premier écrivain dans cette situation. Je ne serai pas le dernier. Je remercie en tout cas toutes les personnes qui ont défendu la liberté de créer et de s’emparer de tous les sujets dans une perspective romanesque. Il ne s’agissait pas seulement d’un lynchage : il y a aussi eu débat, et il dépassait ma personne pour toucher à des principes “, s’est-il défendu dans Jeune Afrique.

Related posts

Liberté provisoire de Nabou Lèye : les familles des victimes demandent des éclaircissements sur la procédure

Libérée provisoirement : Nabou Léye retrouve la liberté après plusieurs semaines de détention

Amadou Ba exprime sa solidarité après le tragique accident de la caravane PASTEF à Mbacké