Selon le président de la République, il n’est plus question que des récalcitrants continuent de mettre en danger la population. II présidait, hier, le panel de haut niveau du Sommet régional consacré à la riposte face à la double pandémie du VIH et de la Covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre. A son avis, le vaccin est aujourd’hui le seul moyen de protection permettant d’éviter les formes graves et, à terme, d’arrêter la propagation du virus. “Les données scientifiques le montrent à suffisance.
Par conséquent, il n’y a aucune raison de ne pas se vacciner, encore moins de battre campagne contre le vaccin. En Afrique, les vaccins commencent à venir en abondance. Cela serait un paradoxe, malgré les plaidoyers, la bagarre menée pour avoir des vaccins, que les populations n’aillent pas se faire vacciner et ça serait un désastre”, précise-t-il. Sur ce, il demande au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, de réactiver et d’intensifier cette campagne de vaccination. Afin que la population puisse être vaccinée au moins autour de 60 %, à la mi-2022. En outre, le chef de l’Etat souligne que, même si nous observons une tendance baissière à la maladie, aucun pays n’est à l’abri, quand il y a un cas de Covid quelque part. De plus, il y a de nouvelles formes ailleurs et le virus voyage très vite. C’est pourquoi il conseille à la population de faire attention, parce que nous ne sommes pas à l’abri de levées de la propagation. A son avis, contre le VIH et la Covid, le mot clé aujourd’hui et plus que jamais, c’est la mobilisation.