« Je respecte les personnes qui sont à l’initiative de la charte pour la non-violence. J’ai reçu la délégation conduite par Serigne Cheikh Al Amin » rapporte Sonko. Par contre, durant cette rencontre, le leader de Pastef a posé un certain nombre de questions portant principalement sur « la force exécutoire » de la charte.
«J’ai cherché à savoir s’ils avaient la garantie que Macky Sall respecterait les clauses de la charte et s’ils seraient capables de le mettre face à ses responsabilités si jamais la violence venait de son camp, sans avoir de réponse ».
Tout ça pour dire que la charte en question n’a pas sa raison d’être. Allant plus loin, Ousmane Sonko a affirmé que certaines organisations religieuses « avaient peur de dire la vérité alors que la violence vient toujours de son bord ». Et ceci malgré le mémorandum fourni par le M2D suite aux événements de mars dernier.
« Nous respectons les autorités religieuses et n’avons pas besoin d’intermédiaires pour nous entretenir avec eux. Et il faut savoir que, quelque fois, des personnes parlent au nom de tout une confrérie sans en avoir la légitimité. Par contre, nous n’accepterons pas qu’on nous lie avec une charte qui ne sera certainement pas respectée par l’autre camp » poursuit Sonko. Le leader du parti Pastef a conclu par dire que cette page était tournée et n’était qu’un moyen pour distraire l’opposition d’autant plus que la Constitution avait déjà réglé ce problème.
Pour rappel, le CUDIS avait annoncé qu’il allait s’entretenir aujourd’hui même avec la coalition Yewwi Askan Wi