La ministre de la Microfinance de l’économie sociale et solidaire garde son optimisme en tant que candidat à la mairie des Sicap-Liberté. « Cela fait cinq ans que nous travaillons pour les Sicap avec les Sicapois, il s’agit d’accompagner les femmes, les jeunes, les sportifs, les cadres et toutes les couches de la population pour un meilleur devenir de notre localité. Nous avons fini de prouver que nous portons dans notre cœur les Sicap-Liberté », dit-elle.
Après avoir déposé ses listes pour la candidature à la mairie des Sicap-Liberté, Zahra Iyane Thiam a fait une intervention sur RFM. « Nous avons déposé notre liste et attendons d’ici 48 H pour que les autorités compétentes nous disent de quoi il s’agit exactement », confie la ministre.
Interrogée sur le fait que l’Alliance pour la République s’est emparée de l’essentiel des sièges au détriment de leurs camarades des autres partis de la coalition Benno Bokk Yakar (BBY), elle affirme que l’information est mal rapportée. « Les discussions sont nombreuses mais en politique, ceux qui sont sur le terrain savent qui est qui et qui fait quoi. Si, comme on dit, l’APR voulait s’emparer de tout, la coalition n’aurait pas survécu à tout ce temps à tout ce qui s’est passé depuis 2012. Il y a certes une concurrence saine à l’intérieur de la coalition mais, au moment de prendre des décisions, on met au-devant les intérêts de la structure même si, il ne peut, ne pas y avoir de frustrations ».
Par ailleurs explique la candidate « Il n’y a pas eu de forcing dans notre commune, c’est le maire sortant lui-même qui a déclaré ne pas être candidat. Personnellement j’avais dit à Santhi Sene Agne que je ne me présenterai pas s’il était candidat parce qu’on est tous de Benno ».
Sur la situation qui prévaut à Matam, elle répond que “l’essentiel est de se conformer à ce que dit le code électoral. D’habitude, dit-elle après le dépôt, on vous donne un récépissé. En ce moment, on ne peut rien retirer ni ajouter. Dès fois, pendant le dépôt, on peut vous signifier que telle photocopie n’est pas claire, changez ceci ou cela mais, je ne pense pas qu’après il y ait une autre alternative”.