Prévues au 31 janvier 2022, les élections locales se profilent à l’horizon. Avec un défi de taille pour la majorité présidentielle : gagner la mairie de Dakar, qui lui échappe depuis l’accession au pouvoir de Macky Sall.
Remporter Dakar apparaît donc comme une nécessité incontournable pour le président sortant. Cependant, ce dernier, est confronté à un problème de choix de tête de liste susceptible de conduire la majorité présidentielle à Dakar.
Ainsi, le maire de Yoff Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs ministre de la Santé et de l’Action sociale et l’ancien ministre de l’Économie et des Finances Amadou Ba, sont les deux grands noms cités pour prétendre à une élection à la mairie de Dakar.
Serigne Habib Mbacké, petit-fils de Mame Thierno Birahim Borom Darou, a lui porté son choix sur Abdoulaye Diouf Sarr. Pour le religieux, il “est mieux outillé pour conduire le parti Apr à une conduire à Dakar au soir du 31 janvier 2022.
“Si on analyse objectivement la situation politique actuelle, on peut dire que les actions menées par Abdoulaye Diouf Sarr sont concrètes et ne se font remarquer sur aucun autre politicien“, a-t-il d’abord témoigné, avant d’évoquer les détracteurs qui sous-estiment le poids du maire de Yoff au sein du parti au pouvoir.
“Pour ceux doutent du soutien du parti (Apr) au cas où le président Macky Sall place Diouf Sarr à la tête de liste de Dakar, je tiens d’abord à préciser que la jeunesse apériste regroupée autour de Cojer est du coté de Diouf Sarr. Idem pour les cadres du parti. Ensuite, il entretient d’excellents rapports avec les autres mairies. Donc, il ne faut pas se fier à tout ce qui se disent dans les médias. Ceux qui le font, sont dans la démagogie et manipulation. Et leurs commanditaires nous les connaissons bien”, a-t-il ajouté.
Il poursuit : “Donc, si aujourd’hui on veut la victoire de Macky Sall, la tête de liste de Dakar ne devrait faire l’objet d’aucun débat. Il n’y a aucun politicien dans le parti Apr qui fait le poids devant Abdoulaye Diouf au regard de ce qu’il représente pour les dignitaires de la ville. Ces derniers, croient non seulement en lui mais aussi il bénéficie de la confiance du président de la République. Cette marque de confiance se justifie avec sa nomination à la tête du ministère de la Santé.”
