Nommé pour réorganiser la lutte à la suite du départ de l’ancien président, Alioune Sarr, Bira Sène a été choisi par Matar Ba pour les deux prochaines années afin de remettre la lutte sur la bonne voie. C’est pourquoi l’enfant de Kaolack a brandi 13 mesures pour «mettre de l’ordre dans l’arène».
Les jours à venir risquent d’être difficiles pour le président du CNG, Bira Sène. En effet, ce dernier a concocté une liste de 13 mesures pour remettre sur les bons rails la lutte sénégalaise. Seulement, toutes les mesures ne font pas l’unanimité. Le patron de l’arène veut étendre la couverture médicale et l’assurance des lutteurs jusqu’à l’entrainement, poursuivre la réflexion sur le port des gants durant les combats de lutte avec frappe, lutter contre le dopage, étoffer la commission médicale, rajeunir et étoffer la commission d’organisation, renforcer les mesures d’éducation et de sanction pour ramener la violence au point zéro, exiger le versement du cachet global payé aux lutteurs au CNG, obtenir le paiement de droits de licence aux photographes et aux télévisions qui sont chargées du direct, améliorer les textes réglementaires, relancer la réflexion sur les droits de couverture médiatique des manifestations de lutte, maitriser les cérémonies de face-à-face, octroyer aux entraineurs formés par le CNG des licences et parapher les contrats de lutte par un responsable des structures auxquelles les lutteurs appartiennent en plus de la signature du manager.
Port de gants et versement du cachet au CNG Toutefois toutes ces mesures ne sont pas partagées par les acteurs de la lutte. En effet, si, pour le CNG, ces 13 mesures doivent permettre de mieux gérer la discipline, la question du port de gants ne fait pas l’unanimité chez les acteurs de la lutte. Beaucoup d’observateurs pensent que les lutteurs n’ont pas besoin de gants et que cela allait dénaturer notre sport roi. Pour eux, «le port des gants n’empêche pas le KO encore moins le saignement», donc «il est inutile».
Outre la réticence de ces observateurs, les promoteurs ne sont pas non plus d’accord sur l’idée du versement au CNG du cachet global payé aux lutteurs. Présentement, les bailleurs déposent au CNG la moitié des cachets des lutteurs, souvent même moins que la moitié. Et le reste considéré comme un cachet de sponsoring est traité directement entre le lutteur et le promoteur sans le regard du CNG.
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