Nommé Président du Conseil constitutionnel le 26 juin 2015, après le décès de Cheikh Tidiane Diakhaté, dont il a terminé le mandat, Pape Oumar Sakho a été reconduit le 12 août 2016 et verra donc son mandat complet arriver à son terme dans un an. De quoi dire que les spéculations sur son remplaçant vont très bientôt occuper les débats.
Membre du Conseil depuis le 19 mai 2017, Saidou Nourou Tall, professeur des universités, titulaire de chaire en Droit public et Sciences politiques est passé vice-président de l’institution à la faveur de la fin de mandat de Ndiaw Diouf, qui a intégré le Conseil en juin 2015, avant d’en être vice-président en décembre 2018.
Pour plusieurs observateurs, la voie est toute tracée pour Mamadou Badio Camara. Le désormais ex président de la Cour suprême, poste où il a remplacé l’actuel président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho, est un personnage clivant, qui n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de monter au créneau pour défendre ses positions et actes.
Nommée ce lundi 26 juillet 2021, au même titre que deux autres membres venus compléter la composition du Conseil constitutionnel, Madame Aminata Ly Ndiaye remplace Madame Bousso Diao Fall, décédée au mois de janvier dernier.
De l’ancienne équipe des sept Sages, ils étaient les nouveaux venus. MM. Diawara et Sylla ont intégré le Conseil constitutionnel le 6 décembre 2018, nommés par décret n°2018-2126 et leur mandat n’arrivera à son terme qu’en 2024. Mouhamadou Diawara a occupé les postes de président de la Chambre civile et commerciale, puis de la Chambre administrative à la Cour suprême.
Pour sa part, Abdoulaye Sylla, inspecteur général d’État, est un ancien président du Conseil de régulation de l’Autorité des marchés publics (ARMP). Un poste qu’il a quitté avec fracas, en démissionnant suite à des désaccords profonds avec le Directeur général Saër Niang. Auparavant, en 2004, il a dirigé le Bureau de Suivi et de Coordination des Inspections internes à la Primature.